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Trop cher pour vivre ? La dérive mortifère de la MGEN

  • Photo du rédacteur: Gérard PIARD
    Gérard PIARD
  • il y a 4 jours
  • 1 min de lecture


Sous couvert de modernisation, la MGEN propose aux députés d’élargir l’accès à l’euthanasie et au suicide assisté, en suggérant des amendements qui choquent autant par leur fond que par leur cynisme.


Derrière le vernis de "liberté de choix", c’est une logique froide de rentabilité qui s’invite dans l’intime : celui de la mort.


La suppression de la notion de « phase avancée ou terminale » ou encore la proposition de réserver l’aide à mourir à ceux qui ne peuvent pas s’exprimer physiquement révèlent une dérive dangereuse. On ne parle plus ici de compassion, mais d’une sélection, presque administrative, de ceux dont la vie "coûterait trop cher".


Que vient faire une mutuelle dans le champ législatif d’une telle gravité ? Quelle légitimité peut-elle avoir à redéfinir les conditions de la fin de vie au nom de ses équilibres financiers ? D’autant plus qu'elle avance un chiffrage glaçant : 20 milliards d’euros de dépenses en soins de fin de vie, comme si cela justifiait d’ouvrir plus largement la voie à la mort assistée.


Le message est clair : si vous êtes vieux, malade, sans perspective de retour à l’emploi, vous devenez un poids. Une société qui en vient à suggérer l’euthanasie comme réponse à des critères économiques perd son âme. C’est la logique utilitariste qui prévaut, au détriment du soin, de la solidarité, de l’accompagnement digne jusqu’au bout.


Derrière l'écran de fumée de la "liberté de choix", se profile un vrai abandon : celui des plus fragiles. Ce combat n'est pas celui du progrès, mais celui d’un repli inquiétant où la solution la plus rapide devient la plus rentable.





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