Quand Vladimir Jankélévitch nous invite à regarder la mort en face
- Gérard PIARD
- 6 janv.
- 2 min de lecture

Faire le point sur notre attitude face à la mort à partir de la théorie « il, tu, je » de Vladimir Jankélévitch
Pour amorcer une réflexion sur l’approche de notre propre fin de vie, je vous propose de découvrir la mindmap que j’ai réalisée en m’inspirant de la théorie du philosophe Vladimir Jankélévitch.
Sa distinction « il, tu, je » permet d’aborder la mort selon plusieurs perspectives : celle de l’impersonnel (il), celle de l’autre (tu), et enfin celle qui nous touche le plus intimement (je).
En parcourant cette mindmap, prenez un instant pour observer les sentiments, craintes ou questionnements qui émergent en vous.
L’objectif n’est pas de fuir l’idée de la mort, mais au contraire de créer un espace de réflexion où chacun puisse sereinement identifier ses besoins, ses désirs et ses angoisses.
Cette démarche de mise à plat vous aidera à mieux cerner comment vous envisagez votre propre finitude et, si vous le souhaitez, à amorcer une préparation personnelle ou spirituelle.
N’hésitez pas à revenir régulièrement sur cette mindmap : en revisitant vos pensées et votre ressenti, vous pourrez constater comment votre perception de la mort évolue au fil du temps. C’est également l’occasion d’en discuter avec vos proches ou avec des professionnels de santé, afin de partager vos réflexions et de consolider votre cheminement intérieur.

Vladimir Jankélévitch (1903–1985) était un philosophe et musicologue français d’origine russe, reconnu pour ses réflexions profondes sur l’éthique, le temps, la mort et la condition humaine. Influencé par la philosophie existentialiste et phénoménologique, Jankélévitch a su allier rigueur intellectuelle et sensibilité poétique dans ses œuvres.
Parmi ses contributions les plus marquantes, sa théorie du « il, tu, je » se distingue particulièrement. Cette approche tripartite permet d’examiner la mort sous différents angles : « il » représente la mort comme un événement impersonnel et universel, « tu » la perçoit à travers la relation avec autrui, et « je » aborde l’expérience personnelle et intime de la finitude. À travers cette méthode, Jankélévitch invite chacun à une réflexion introspective sur sa propre existence et la manière dont il appréhende la fin de vie.
Son œuvre, souvent empreinte de mélancolie et de contemplation, encourage une acceptation sereine de la mort, non pas comme une simple cessation d’existence, mais comme une dimension essentielle de la vie qui donne sens à nos actions et à nos relations. En intégrant les idées de Jankélévitch dans notre réflexion personnelle, nous pouvons mieux comprendre et appréhender notre propre rapport à la mortalité.
Comments