La sédation profonde et continue jusqu'au décès
- Gérard PIARD
- 3 janv.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 janv.
" Dormir avant de mourir pour ne pas souffrir "
La sédation en fin de vie (souvent appelée « sédation palliative » ou « sédation terminale ») est une pratique médicale consistant à administrer des médicaments destinés à diminuer, voire abolir, la conscience d’un patient afin de soulager des symptômes insupportables et réfractaires (douleurs, détresse respiratoire, angoisse intense, etc.) dans le contexte de soins palliatifs.

Points clés :
Objectif principal : soulager une souffrance que les traitements habituels ne parviennent plus à contrôler.
Différence avec l’euthanasie : la sédation n’a pas pour but de provoquer la mort, mais de contrôler les symptômes en réduisant la conscience. La mort survient généralement de manière naturelle, liée à la maladie sous-jacente.
Proportionnalité : la profondeur de la sédation est adaptée (ou « proportionnée ») à l’intensité des symptômes, pouvant aller d’une sédation légère (le patient reste parfois partiellement conscient) à une sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Encadrement éthique et légal : en France, notamment, la sédation palliative est encadrée par la loi (ex. loi Claeys-Leonetti), qui précise les conditions et les modalités de mise en place pour respecter la dignité de la personne, son autonomie et son consentement.
En résumé, la sédation en fin de vie est un acte thérapeutique qui vise à préserver la dignité et à soulager au mieux les souffrances du patient, tout en tenant compte des aspects éthiques et légaux.
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