La dignité n'est pas liée à l'état de santé

La dignité humaine est une valeur intrinsèque qui ne dépend ni de l’état de santé, ni de l’âge, ni des capacités physiques ou mentales d’une personne. Elle est inhérente à chaque être humain, indépendamment de sa condition.

1. La dignité est inhérente à la personne

La dignité est ce qui fait de chaque être humain un être digne de respect, quelles que soient ses fragilités. Elle ne se mesure pas à l’autonomie, à la productivité ou à l’état de conscience. Une personne gravement malade, handicapée ou en fin de vie conserve toute sa valeur en tant qu’être humain.

2. L’état de santé peut affecter la perception de soi, mais pas la dignité

Certes, la maladie ou la dépendance peuvent altérer l’image que l’on a de soi et susciter un sentiment de vulnérabilité. Mais cela ne signifie pas que la dignité est perdue. Ce qui affecte la perception de la dignité, c’est souvent le regard de la société, le manque d’accompagnement ou l’isolement, et non la maladie elle-même.

3. La dignité est renforcée par le respect et la reconnaissance

Ce qui maintient la dignité, c’est le regard des autres, l’attention portée à la personne, le respect de son histoire, de ses choix et de ses valeurs. Lorsque l’on traite une personne avec bienveillance, lorsqu’on l’écoute, lorsqu’on prend en compte ses besoins et ses souhaits, on reconnaît pleinement sa dignité, quelle que soit sa condition physique ou mentale.

4. La dignité ne se confond pas avec l’autonomie

L’autonomie peut se réduire avec l’âge ou la maladie, mais la dignité ne disparaît pas pour autant.

Une personne totalement dépendante a la même valeur humaine que celle qui est autonome. C’est notre responsabilité collective de garantir que chaque personne, quel que soit son état, soit traitée avec respect et considération.

En somme, la dignité ne réside pas dans un état de santé donné, mais dans la reconnaissance du caractère unique et précieux de chaque être humain. Ce qui porte atteinte à la dignité, ce n’est pas la maladie ou la dépendance, mais le regard dévalorisant que l’on peut porter sur ces situations.